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Mordus de serpents

Serpents venimeux de France

La faune reptilienne de France métropolitaine comprend cinq espèces possédant des crochets à venin. Quatre vipères et une couleuvre, la couleuvre de Montpellier. Ces espèces sont toutes timides et discrètes et les envenimations subviennent souvent lorsque l'on marche dessus par inadvertance ou lorsque l'on essaye de les attraper.

Jeune vipère du Gabon (Bitis rhinoceros)

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Vipère aspic (Vipera aspis)

Vipère péliade (Vipera berus)

Vipère d'Orsini (Vipera ursinii)

Vipère de Séoane

(Vipera seoanei)

 

Couleuvre de Montpellier (Malpolon monspessulanus)

Les envenimations restent rares et aucun décès n'a été déploré suite à une morsure de couleuvre de Montpellier. Elle est opistoglyphe donc ses crochets sont à l'arrière de la gueule. Concernant la vipère d'Orsini, se nourrissant d'insectes, son venin est très peu toxique. Les victimes d'envenimations sont presque uniquement des personnes (souvent des naturalistes) ayant voulu attraper l'animal.

 

Les symptômes se manifestent par une insensibilité au niveau de la morsure et par la formation d'oedèmes. L'ensemble disparaît au bout de quelques jours. Les populations de cette vipère sont également très localisées, elles restent donc assez rares.

 

Même chose pour la vipère de Séoane, très peu présente sur le sol français et en des zones très localisées. Les envenimations les plus communes sont donc celles des vipères aspic et péliade. Ces dernières se rencontres dans des milieux ouverts, généralement secs pour l'aspic et plus humides pour la péliade mais « jamais en plein cagnard » précise Françoise Serre-Collet. Pour l'herpétologue du Muséum d'histoire naturelle de Paris, c'est un « cliché de l'imaginaire collectif, elles sortent quand il fait une vingtaine de degrés comme après une petite pluie pour se réchauffer ».

 

 

 

Incidence moyenne des morsures et envenimations par les serpents de France métropolitaine : 

 

 

 

2000

morsures par an

 

 

 

Lors d'une morsure, le serpent n'est pas toujours identifié, souvent il s'agit d'une simple couleuvre voir même d'un insecte, d'une ronce ou d'une ortie.

 

De même les vipères n'injectent pas toujours de venin lors d'une morsure car ce dernier prend du temps pour être produit et leur permet de se nourrir.

 

 

 

500

envenimations par an

 

 

 

Le venin des espèces françaises a plusieurs effets :

 

-nécrosant

 

-inflammatoire

 

-il augmente le rythme cardiaque et la tension artérielle

 

Il contient également des germes et la zone de la mosure peut s'infecter. Une injection de venin produit une sensation de brûlure.

 

 

 

moins de1

décès par an

 

 

 

En cas de morsure, il ne faut pas :

 

-s'exciter

 

-boire d'excitants (café, etc) ou d'alcool

 

-prendre d'anti-douleur

 

-poser un garrot, inciser la plaie, vouloir aspirer le venin, brûler la plaie, etc

 

 

Ce qu'il faut faire :

 

-se calmer

 

-désinfecter la plaie sans alcool sous peine d'accélérer la diffusion du venin

 

-appeler les secours et bouger le moins possible

 

 

 

 

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Pour en savoir plus sur les serpents français : Dans la peau des serpents de France de Françoise Serre-Collet

 

 

 

Source : Venins de serpent et envenimation, Jean-Philippe Chippaux (p.202)

 

 

 

Pour éviter des frayeurs inutiles, il est pratique de savoir différencier une  vipère d'une couleuvre. Voici donc quelques éléments qui permettent de ne pas se tromper (ils ne sont valables qu'en France car ailleurs, ils peuvent mener à une surprise désagréable). Il est bon de savoir qu'en France, les reptiles et les amphibiens sont strictement protégés et il est interdit de les détruire (sauf lors de la construction d'un aéroport)ou de les capturer. 

 

 

 

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La couleuvre possède des pupilles rondes, les écailles sur sa tête sont larges. Ici une couleuvre à collier (Natrix natrix)

 

 

 

La vipère a des pupilles verticales, les écailles sur sa tête sont petites. Ici une jeune vipère aspic (Vipera aspis)

 

 

 

Pour en savoir plus sur la législation en vigueur, consulter l'Arrêté du 19 novembre 2007 fixant les listes des amphibiens et des reptiles protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection.

 

 

 

Serpents venimeux exotiques en France

Il n'y a pas de serpents venimeux que dans la nature, il y en a aussi en captivité. En France, les serpents venimeux peuvent être trouvés dans des zoos, des centres d'élevage pour la recherche et chez des particuliers. Pour posséder des animaux dangereux, il faut un certificat de capacité et une autorisation d'ouverte d'établissement délivrés par la préfecture et les services vétérinaires d'un département. Le premier vérifie les connaissances liées à ces animaux et la seconde confirme que le lieu où seront présents les serpents est bien convenable à leur accueil.

 

Les animaux sont alors déclarés et les secours sont avertis pour être prêts en cas d'accident. Il arrive cependant que des particuliers détiennent illégalement des serpents parfois dangeureux. Des saisies sont faites régulièrement sur l'ensemble du territoire.

 

Jean-François possède les autorisations pour détenir des serpents venimeux et des crocodiles. Depuis 1989, année où il a commencé à élever ces animaux particuliers, il n'a jamais été mordu. 

 

 

 

Daniel Schrödinger (le nom a été volontairement changé pour préserver l'anonymat) est un célèbre photographe animalier. Ses sujets préférés sont les reptiles et plus particulièrement les cobras et les vipères. Dans le cadre de son activité, lui et sa compagne Laurence, elle aussi photographe, ont voyagé à travers le monde. Daniel est autorisé à détenir un bon nombre d'espèces animales. Il a possédé près de 500 spécimens dangeureux ou non au plus gros de son élevage.

 

Aujourd'hui âgé de 69 ans, Daniel a subi près de 40 envenimations durant sa carrière. « Ce qui est respectable, c'est de ne pas être mordu ! » défend le photographe. Mais son métier le pousse à prendre des risques « il faut parvenir à prendre le cliché que personne d'autre ne prendra, ce qui implique de s'approcher au maximum de l'animal ».

 

Grâce à une connaissance précise des reptiles et de leur comportement, Daniel parvient à éviter la plupart des morsures. Il a même été amené à tenir un cobra d'une main pendant qu'il le photographiait avec son autre main, allongé dans l'herbe, le tout sans se faire mordre. « Il suffit d'attirer l'attention de l'animal sur le boîtier pour éviter qu'il ne s'intéresse au photographe qui est derrière, l'exercice est moins périlleux qu'il n'y paraît » précise t-il.

 

 

Deux envenimations l'ont particulièrement marqué car l'une l'a privé de ses reins et l'autre de son pouce droit. Laurence et lui ont accepté de témoigner

 

 

 

 

 

« Ce qui est respectable, c'est de ne pas être mordu ! »

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 Je n’ai pas de protocoles d’urgence dans ces cas-là car les médecins ne sont jamais les mêmes. Quand j’arrive j’explique ce que je sais et ils font selon les informations reçues. Le venin de la vipère Proatheris superciliaris entraîne des troubles de la coagulation et le phénomène de CIVD, ce qui signifie coagulation intravasculaire disséminée. En bref des caillots qui se forment un peu partout dans le corps et la coagulation qui est empêchée. Les médecins m’ont mis sous héparine mais il était trop tard. En fauteuil roulant, ils m’ont amené en réanimation.

 

 

En 48h mes reins étaient foutus. J’ai fait la gueule car les médecins ne m’ont pas dit que mon pronostic vital était engagé mais ils l’ont dit à Laurence, ma compagne. En plus je devais décoller pour l'Ouest américain avec des amis et ces derniers sont finalement venus me voir à l’hôpital en réa comme si j’étais déjà mort.

 

Pendant un an et demi (18 mois), j’ai du avoir des dialyses rénales tous les 2 jours jusqu’à ce qu’on me greffe des reins. Durant cette période j’ai continué mon activité professionnelle mais c'était difficile. Parfois  ma tension tombait  à 6-7, j’étais sur les genoux. Je suis quand même allé en Guyane et je faisais mes dialyses à Cayenne, le prix est le même qu'en France métropolitaine. J’étais épuisé continuellement.

 

Après cette morsure, je suis devenu immunodéprimé. Il y avait également un gros risque que la greffe soit rejetée. Le moment de la greffe est venu mais il n'y a pas eu de soucis. Le médecin m’a dit qu’une morsure de plus et c’était fini. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Mon cobra avait tellement faim qu'il a foncé sur mon pouce ..."

 

 

Immunodéprimé, je me suis fait mordre par mon cobra Naja naja naja. C'est un serpent que je connaissais bien car il est né chez moi. Il n’y a rien de pire que de faire confiance à un animal … Ah si, à un homme ! La morsure s'est produite en 2010 pendant que je nourrissais mes animaux. J'ai sorti mon cobra de son vivarium avec un crochet pour le mettre dans une caisse le temps qu'il mange mais il avait tellement faim qu'il a foncé sur mon pouce qui devait sentir le rongeur et aïe !

 

On appelle ces serpent cobras à lunettes mais ils tapent juste ces petits cons. Son venin contient des phospholypases, ce sont des enzymes qui bouffent les chairs. Les réactions sont continues, les enzymes restent, c'est un cercle vicieux. Je vais sur le billard pour enlever la nécrose qui réapparait deux jours après. Au final j'ai perdu mon pouce droit mais ce n'était pas douleureux car j'ai eu de la morphine à volonté et le pronostic vital n'était même pas engagé.

C'était le 2 mai 2008 : J’étais en train de faire des photos en   extérieur sur un plateau de prise de vue d’environ un mètre  de hauteur recouvert avec de la terre et des feuilles sèches.

 

Un décor créé spécialement pour les photos.J’avais posé une boîte sur la vipère afin de la calmer. Elle était particulièrement nerveuse. J’étais accompagné d’un jeune qui voulait voir comment je prenais mes photos.Au moment de faire les photos j’ai enlevé la boîte à main nu et la vipère s’est jetée sur mon pouce.

 

J’ai ressenti comme un sentiment de brûlure dans le bras à cause des crochets et du venin. Une morsure de vipère, ça fait vachement mal au début puis ça se calme un peu avant d’empirer avec la formation d’un œdème, ce qui est très pénible. Le gamin qui m’accompagnait m’a ramené à l’hosto.

 

  

Laurence, la compagne de Daniel, a elle aussi passé un moment difficile :

 

 

Quand tu es à côté de lui c’est différent ! Daniel garde toujours son calme, il a vécu plusieurs morsures.

 

En 2008, je n’étais pas là lors de la morsure de la Proatheris car j'étais à l'étranger. J’ai vécu la chose par téléphone. On m’a annoncé son décès imminent. Il était dans un tel état de souffrance qu’il ne se souvient pas de ce qui est arrivé.

 

Il est arrivé à l’hopital en état de choc. Les médecins ne savaient pas trop quoi faire. Il y avait déjà eu un cas de morsure de cet animal aux États-Unis, le patient a subi une transfusion complète. Ils n'ont pas eu du tout la même méthode pour Daniel.

 

Ils m'ont tenu informée au jour le jour, il est resté deux mois à l’hôpital. J'ai eu à gérer l’élevage pendant ce laps de temps.

 Il est important de savoir ce qu’il ne faut pas faire dans un cas comme ça et il faut rester cool ! Surtout il ne faut pas faire de garrot car cela tue plus que le serpent en lui-même. Il faut surtout attendre de voir et traiter en conséquence.

 

Au bout de 45 min, j’ai su que cette morsure serait grave. Comment cela se sait ? Au feeling, cela ne peut pas se décrire. Les morsures ne me font plus d’effets, je connais le truc et là mon cœur battait la chamade sans que je n’aie peur. Dans ces cas là ça s’annonce mal … 

La vipère Proatheris superciliaris est un serpent originaire de Tanzanie, du Malawi et du Mozambique. C'est un reptile discret et timide en milieu naturel et les envenimations sont très rares

 

 

 

Jean-Philippe Chippaux, médecin spécialiste des envenimations :

 

Je n’étais pas présent quand Daniel s’est fait mordre, j’ai eu un échange avec lui et le médecin traitant. Le déroulement a été extrêmement rapide, l’absence d’antivenin a été certainement un facteur défavorable.

 

On est typiquement avec le genre de serpent où il n'y a pas d'antivenin car les morsures sont extrêmement rares. Après on ne pourra jamais savoir si avec un antivenin ça se serait mieux passé, on n’en sait rien et on ne pourra pas le savoir.

 

 

 

 

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Pendant que j'était à l'hôpital, Laurence a appelé Rudy (Fourmy) en Belgique pour qu'il vienne prendre la plupart de mes serpents venimeux. Elle ne voulait plus qu'un accident se produise. 

 

Aujourd'hui je n'ai plus que quelques serpents venimeux chez moi mais je continue à les photographier chez les autres et dans leur milieu naturel.

Les antivenins

Comment fait-on de l'antivenin ?

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Le venin d'une ou de plusieurs espèce(s) de serpent(s) (s'il y en a plusieurs, les espèces doivent être proches) est récupéré. Les toxines sont brisées chimiquement ou physiquement.

 

 

 

Le venin détoxifié est introduit dans une espèce animale modèle (souvent le cheval), régulièrement ,sur une période donnée.

 

On ne met pas plusieurs venins dans un même animal.

 

Une fois le venin injecté, le système immunitaire se défend grâce à des anticorps qui luttent contre le venin

 

 

 

Le sang riche en anticorps des animaux modèles est récupéré.

 

 

 

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Les globules et le plasma sont séparés.

 

Si l'antivenin se veut polyvalent, on mélange les plasmas des chevaux ayant accueilli les différents venins. 

 

Les anticorps sont récupérés à partir du plasma et les globules sont réinjectés dans l'animal pour qu'il reste en bonne santé.

 

 

 

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Les anticorps étrangers sont souvent allergènes. Notre organisme les considère comme des ennemis et veut les rejeter même s'il sont là pour l'aider à détruire les toxines.

 

Les anticorps obtenus sont donc fractionnés pour retirer les parties allergènes.

 

De ce processus dépend la qualité de l'antivenin.

 

 

 

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L'antivenin est prêt à être commercialisé !

 

 

 

Les antivenins en France 

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Le serpent des palétuviers (Boiga dendrophila).

 

 

 

 

 

En France, il y a un antivenin fabriqué pour lutter contre les envenimations liées aux vipères locales mais il y a aussi des sérums antivenimeux pour les morsures de serpents exotiques. La BSA (Banque de Sérums Antivenimeux) est une association regroupant des éleveurs particuliers, des centres, des laboratoires, des musées et des zoos ayant dans leurs locaux des animaux venimeux.

 

L'objectif est de pouvoir fournir dans les plus bref délais aux services de secours un antivenin, s'il y en a un, en cas d'accident. Ces derniers sont alors acheminés par hélicoptère ou par convoi sur le lieu d'hospitalisation de la victime, généralement le centre antipoison régional.

 

Une victime possédent illégalement ces animaux peut ainsi être secouru grâce à cette banque. Il y a cependant assez peu de sérums disponibles pour une liste réduite d'espèces. « Les accidents sont rares, il y a 1 à 2 envenimations graves à cause de serpents exotiques par an » précise Rudy Fourmy, biologiste expert dans les animaux venimeux. « Certains sérums sont de qualité discutables et ne sont pas reconnus en France comme ceux des venimeux asiatiques car il pourrait y avoir des effets indésirables ». 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La France met également à disposition de ses Dom-Tom des antivenins pour les espèces locales. Pour le docteur Jean-Philippe Chippaux, cela ne fait aucun doute : « Nous sommes plutôt bien protégés des morsures de serpents exotiques en France. Ne serait-ce que parce que l'antivenin peut-être disponible et que si ce n'est pas le cas, les services de réanimation sont de qualité. Ils disposent d'un savoir, de techniques, d'un matériel et de médicaments qui permettent de gérer ces cas même sans antivenin ».

 

Mais l'antivenin reste un élément important pour les cas les plus graves. Le médecin pointe d'ailleurs du doigt la Guyane et les services de Cayenne, où il y a eu un mort à la mi-janvier 2017. Un homme de 39 ans qui disait avoir été mordu par un serpent à tête triangulaire de couleur marron, probablement un Bothrops ou un Lachesis, des crotales typiques de Guyane.

 

« Une polémique locale voit le jour en reprochant à l'hôpital de ne pas avoir administré de sérum au patient. C'est exact, et même si je comprends que ce soit très douloureux à entendre pour la famille, pour la simple et bonne raison qu'il n'existe pas de sérum contre les morsures de la dizaine de serpents venimeux de Guyane » a déclaré Jacques Cartiaux, directeur général de l'Agence Régionale de Santé (ARS) en Guyane dans les colonnes du Parisien.

 

Or le docteur Jean-Philippe Chippaux n'est pas de cet avis : « On est dans une configuration où tous les éléments permettraient d'avoir des antivenins, ils existent, ils sont efficaces, il y a une sécurité sociale et un dispositif qui permet de prendre en charge financièrement les antivenins. On ne comprend pas pourquoi ce département n'en n'a pas alors qu'on se bat depuis 30 ans, du moins en ce qui me concerne, pour qu'il y en ait  »

 

 

 

 

 

 

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Le Fer-de-lance (Bothrops atrox) est un serpent venimeux commun en Guyane. Il se rencontre souvent dans les plantations.

 

 

 

Le maître de la brouse (Lachesis muta) est un serpent qui se rencontre en Guyane. Le venin est puissant mais l'animal reste discret et les envenimations sont rares.

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Jean-Philippe Chippaux

Médecin spécialiste des envenimations

Un service contre les antivenins

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